Payer les erreurs du passé !

Et si nos politiques actuelles avaient un impact sur les générations futures ? Cette question revient sans cesse, en particulier lorsque l'on aborde la question de la dette.

Or, force est de constater que de plus en plus on observe que les erreurs ou les décisions hâtives peuvent avoir rapidement des répercussions en particulier sur les finances. C'est bien pour faire de petites économies que dans les années 80 les élus vendômois ont décidé de stocker les boues de la station d'épuration dans un bassin sur le site de la décharge municipale. Ainsi environ 50 000 m3 ont été déposés sur ce site qu'aujourd'hui nous devons réhabiliter. Coût de l'opération environ 4 000 000 €, une paille ! 

Enfin, nos services techniques (que je remercie chaleureusement au passage) sont ingénieux et une solution quatre fois moins coûteuse vient d'être trouvée sous l'oeil bien veillant des services de l'Etat. Les matériaux de déconstruction du vendômois seront utilisés jusqu'en 2016 pour constituer un squelette solide de ce bassin dont les liquides surnageants seront traités.

Cet exemple nous amène donc à réfléchir sur nos modes de gestion, et je ne peux m'empecher de faire l'analogie avec les contraintes de gestion de l'eau aujourd'hui car l'entretien de centaines de km de réseau et d'équipements nécessaires à la distribution d'eau potable et à la gestion des eaux usées coûtent une vrai fortune ! Le choix est donc simple, ne pas toucher au prix de l'eau et dans 10 ou 20 ans il explosera faute de pouvoir faire autrement ou alors entrer dans une logique vertueuse liée à une connaissance globale de la problématique et un programme d'action qui s'inscrit dans la durée.

Comme vous pouvez vous en douter, je ne suis pas de ceux qui préfèrent remettre les choses au lendemain (faire peser sur les élus et contribuables de demain comme pour le bassin à boue). Les schémas directeurs d'assainissement et d'eau potable seront bientôt terminés et je ne manquerai pas de vous indiquer les projections du prix de l'eau sur les années qui viennent pour le vendômois.