Frédéric TRICOT : "S'engager pour agir !"

Le site de la campagne des municipales

www.vendomepourtous.net

Mon intervention au conseil de communauté d'hier soir.

Puisque malheureusement avant de parler de projets, il faut parler de périmètre, mon analyse est que dans le nord du département seuls deux visions de l’intercommunalité tiennent la route :

La première -que je ne partage pas- consiste à un regroupement des communautés du grand vendômois ce qui est cohérant en terme d’identité de territoire. Actuellement le regroupement de ces communes au sein d’un même Pays en est la preuve.

D’un point de vue économique en intégrant par exemple aussi la compétence tourisme cela tient la route. Des grands projets structurants dont le rayonnement sur tout le territoire est incontestable pourraient mieux être portés, je pense au futur centre aquatique par exemple.

Dans le domaine de la protection de l’environnement, la collecte et le traitement des déchets, l’aménagement et la gestion des eaux, l’assainissement non collectif sont des politiques qui pourraient aussi être conduite sans trop de problème.

Malheureusement, des compétences obligatoires nouvelles telles que les transports, ou des choix optionnels obligatoires tels que l’eau potable ou l’assainissement rendent cette hypothèse très difficile à mettre en œuvre, en particulier sur le plan financier.

Le second projet –celui que nous défendons- est un projet à taille humaine, intégrant de nombreuses compétences  résolument tournées vers les services à la population. Ce projet, c’est notre projet, celui d’un vendômois responsable et solidaire. Chacun sait depuis longtemps les difficultés à le mettre en œuvre. Amener à un bon niveau de service public tout un territoire n’est pas chose aisée mais nous y sommes particulièrement bien arrivés en particulier depuis le dernier important transfert de compétences.

Malheureusement, depuis 2008 la crise ne nous aide pas, la récente réforme de la fiscalité ne nous facilite pas la tâche non plus. Il ne vous aura pas échappé que la réduction de la voilure est déjà engagée !

Aujourd’hui, le préfet propose une intercommunalité à 37 communes qui ne correspond ni aux aspirations des uns ni à la volonté des autres. Comme si l’avenir du vendômois ne tenait qu’à un simple bout de papier !

37, un territoire bien trop grand pour ne pas risquer un « décrochage » des services actuels et un périmètre bien trop petit pour l’autre vision !

37, c’est l’assurance de perdre des compétences importantes ou de les voir réduite à peau de chagrin ! Je pense aux communes de notre CPV, la marche va être haute, que nous gardions la compétence ou quelle retourne dans le giron communal. C’est l’assurance aussi, pour les communes qui nous rejoindront d’une explosion fiscale pour des services qui malheureusement les toucherons à peine tant là aussi, la marche est haute !

Mes chers collègues, la proposition du préfet n’a absolument aucun sens, personne n’en veut réellement ! Je comprends néanmoins les collègues qui siègent à la CDCI et qui dans ce contexte votent en fonction de leur appartenance politique. Je ne leur en veux pas de s’en remettre au clivage Gauche-Droite car c’est finalement le seul enjeu réel aujourd’hui au sein de cette commission tant le territoire proposé ne correspond pas à nos attentes et nos projets respectifs.

J’invite donc les élus du territoire vendômois à ne pas céder à cette tentation simpliste et partisane, je les invite à continuer de défendre la vision qui est la leur, celle de leurs assemblées délibérantes.

Enfin, j’invite le préfet à écouter puis à trancher par une nouvelle proposition l’une ou l’autre de ces orientations communautaires cohérentes. Pour ma part je refuse que les vendômois soient otage de cette refonte intercommunale car l’accepter c’est l’assurance du déclin programmé de notre territoire !

Hier matin, 5h l'ambiance est studieuse en ces lendemains de fêtes. Autour de Thierry Boulay, nous avons accueilli 25 nouveaux collaborateurs au sein de notre collectivité. 25 agents ex salariés de la société Ourry qui assurait la collecte des déchets des ménages sur le vendômois. Café-croissants puis mot d'accueil ainsi que quelques consignes de dernière minute avant le départ pour la première collecte à 6h30.

Reprise en Régie (service assuré par les agents de la collectivité) et optimisation de la collecte ont été pendant près de 3 ans au coeur des préoccupations de Val Dem. 3 ans de réflexion et de travail qui aboutissent aujourd'hui ! Les élus et les techniciens ont oeuvrés durement pour atteindre ce résultat. Certes, l'arrêt de la collecte du verre en porte à porte imposé par des prescriptions liées à la protection des travailleurs est perçu comme un retour en arrière mais il faut avouer qu'en France peu de communes offraient ce service aux usagés.

Les semaines qui viennent permettront d'adapter quelques imperfections dans la collecte et surtout de répondre aux interrogations légitimement portées par nos concitoyens. En ce qui concerne la facture pour l'usagé, elle restera toujours inférieure au coût de 2006 et avoisinera les 80€/an par personne (-3€ pour les vendômois).  Les décisions que nous avons prises auront forcément (en tout cas je l'appelle de mes voeux !) en plus des impacts positifs pour nos agents et l'environnement des répercussions positives sur le coût pour l'usager, mais pour ça rendez-vous dans un an.

Et si nos politiques actuelles avaient un impact sur les générations futures ? Cette question revient sans cesse, en particulier lorsque l'on aborde la question de la dette.

Or, force est de constater que de plus en plus on observe que les erreurs ou les décisions hâtives peuvent avoir rapidement des répercussions en particulier sur les finances. C'est bien pour faire de petites économies que dans les années 80 les élus vendômois ont décidé de stocker les boues de la station d'épuration dans un bassin sur le site de la décharge municipale. Ainsi environ 50 000 m3 ont été déposés sur ce site qu'aujourd'hui nous devons réhabiliter. Coût de l'opération environ 4 000 000 €, une paille ! 

Enfin, nos services techniques (que je remercie chaleureusement au passage) sont ingénieux et une solution quatre fois moins coûteuse vient d'être trouvée sous l'oeil bien veillant des services de l'Etat. Les matériaux de déconstruction du vendômois seront utilisés jusqu'en 2016 pour constituer un squelette solide de ce bassin dont les liquides surnageants seront traités.

Cet exemple nous amène donc à réfléchir sur nos modes de gestion, et je ne peux m'empecher de faire l'analogie avec les contraintes de gestion de l'eau aujourd'hui car l'entretien de centaines de km de réseau et d'équipements nécessaires à la distribution d'eau potable et à la gestion des eaux usées coûtent une vrai fortune ! Le choix est donc simple, ne pas toucher au prix de l'eau et dans 10 ou 20 ans il explosera faute de pouvoir faire autrement ou alors entrer dans une logique vertueuse liée à une connaissance globale de la problématique et un programme d'action qui s'inscrit dans la durée.

Comme vous pouvez vous en douter, je ne suis pas de ceux qui préfèrent remettre les choses au lendemain (faire peser sur les élus et contribuables de demain comme pour le bassin à boue). Les schémas directeurs d'assainissement et d'eau potable seront bientôt terminés et je ne manquerai pas de vous indiquer les projections du prix de l'eau sur les années qui viennent pour le vendômois.

La Ville de Vendôme comme beaucoup d'autre s'est construite autour de la rivière. L'eau est un bien précieux qui au long des siècles à également été utilisée pour sa force motrice.

Mais régulièrement le Loir sort de son lit et le réveil peut être douloureux ainsi par exemple lors de la crue de 1961 le niveau d'eau est monté de plus de 2,5 mètres en moins de 2 jours. Depuis quelques années la rivière n'est pas sujette aux crues et la mémoire collective a tendance à s'effacer. Chargé de la prévention des risques naturels, je ne suis pas de ces élus qui serrent les fesses et espères qu'il ne se passera rien de grave pendant son mandat d'autant plus qu'à Vendôme c'est près de 1500 familles qui sont concernées.

Le plan de prévention des risques d'inondations prévoit l'élaboration du plan communal de sauvegarde afin d'anticiper d'éventuelles catastrophes naturelles. Ce document est en cours d'élaboration, cependant la Ville est déjà doté d'un plan d'intervention en cas de crue. La particularité de ce dispositif est que nous nous appuyons sur un réseau d'îlotiers (habitants bénévoles) pour informer en porte à porte les habitants de la zone inondable. Pour la présentation de ces bénévoles à la population, une centaine de personnes ont fait le déplacement à la réunion de mercredi dernier. De nombreuses questions ont été abordées telles que l'entretien de la rivière, le rôle des clapets automatiques, les procédures d'information et d'appuis aux personnes en difficultés...

Il parait que ça porte bonheur de marcher dedans mais quand même ! Les deux caninicites expérimentés par la Ville de Vendôme ont montrés leurs limites. Ces dispositifs ne seront plus installés qu'à la demande des habitants d'un quartier à l'occasion d'aménagements. Nous venons de le faire à lors d'opérations dans le quartier Rabelais ainsi que dans l’îlot Tuilerie-Clemenceau.

En concertation avec les trois conseils de quartier que je viens de rencontrer avec le directeur de l'environnement nous allons installer une vingtaine de distributeurs de sacs à déjections avec leur poubelle attenante dans toute la Ville.

Cette opération a vocation une nouvelle fois à sensibiliser les heureux propriétaires canin aux gestes responsable. Attention dans quelques mois, il se peut que la Ville passe à la vitesse supérieure en verbalisant les récalcitrants. 

Pris isolément un étourneau est un oiseau plutôt sympathique mais lorsqu'ils sont regroupés par milliers ou dizaines de milliers c'est une autre histoire... Attirés par la lumière et la chaleur des villes, ils n'hésitent pas à s'installer en milieu urbain et Vendôme n'échappe pas à la règle. Chaque année plusieurs colonies s'abattent sur notre ville provoquant ainsi de graves nuisances. Cris et fientes provoquent un véritable désagrément pour les vendômois qui m'interpellent régulièrement à cette époque pour savoir comment la Ville de Vendôme fait face à ce fléau.

Désormais, l'ensemble des colonies de sansonnets est présente sur la Ville et prochainement nous aurons recours à un fauconniers qui viendra cette année encore plusieurs jours effaroucher les oiseaux à l'aide de rapaces.

Donc pour plus d'efficacité nous faisons intervenir un professionnel environ trente jours après l'arrivée des oiseaux afin que tous puissent être délogés et cela fonctionne.

Au delà de la pollution visuelle qu'ils génèrent dans les espaces urbains, nos mégots ont un impact significatif sur l'eau des rivière et des nappes peu profondes. En effet, en cas de pluie de nombreux produits chimiques contenu dans les cigarettes sont lessivés et emportés par les eaux de ruissellement. Une prise de conscience est donc nécessaire car l'enjeu n'est pas uniquement visuel ! La ville de Vendôme va donc proposer aux buralistes de donner à leurs clients (qui comme moi sont accrocs à la clope) 4 000 cendriers de poches et limiter ainsi ces nuisances. Un petit geste très simple à faire (que je teste depuis près de 3 ans) et nous y gagnons tous car nos agents de propreté consacrent beaucoup de temps au ramassage de ces mégots. Nous renforcerons d'ici peu l'équipement des espaces publics en cendriers muraux et proposerons d'aider certains établissements recevant du public (bars, restaurants...) a en faire de même.

Comme toute les villes, Vendôme doit faire face à des nuisances visuelles telles que les tags. Depuis toujours nos équipes utilisent des produits chimiques pour le nettoyage de ces façades ce qui n'est pas sans conséquences sur nos agents et sur l'environnement. Chacun sait que retirer de la peinture est difficile et qu'il n'existe pas de produit miracle. Depuis peu, les services de la propreté urbaine sont dotés d'une nouvelle machine pour enlever ces tags et c'est une petite révolution. Pour un coût d'investissement de 8 500 € cet équipement qui projette des micro-billes en circuit fermé permet d'enlever les tags avec des contraintes mineures. Ainsi les conditions de sécurité sont respectées pour les agents qui n'ont plus à protéger leurs voies respiratoires et l'environnement et totalement épargné puisque l'appareil est totalement étanche.

Mardi dernier nous avons procédés au renouvellement des membres du bureau du réseau régional des acteurs de la coopération et de la solidarité internationale. C'est mon collègue conseiller municipal délégué de Saint-Jean-de-la-RuelleSaint-Jean-de-la-Ruelle Tony Ben Lahoussine qui présidera désormais Centraider. Depuis 1997, nous n'avons pas cessés de construire cette association, espace de concertation sur la solidarité internationale en région centre. Créé officiellement le 23 juin 2000, l'association Centraider est soutenue par l'Etat et la Région. Actuellement sept salariés animent le réseau qui propose aux 760 porteurs de projets identifiés, information, formation et réunions d'échanges. Ce fut pour moi un honneur de présider pendant 10 ans ce réseau qui est aujourd'hui parfaitement reconnu au niveau national comme un véritable outil d'animation du territoire régional. Conduire un tel projet nécessite disponibilité, motivation, enthousiasme et surtout d'être force de proposition. J'ai le sentiment que nous arrivons à la fin d'un cycle et qu'un nouveau souffle est nécessaire pour inventer du neuf. Comme le dit souvent un ami cher "ce n'est pas en améliorant la bougie qu'on a inventé l'ampoule électrique"  et  c'est sur ce point que depuis 2 ans je manque réellement d'inspiration. Je tiens à renouveler tout mes remerciements aux partenaires, aux membres, aux administrateurs et à l'équipe du réseau pour tout ces moments formidables partagés au service de la solidarité internationale.

Jeudi dernier au Conseil Municipal j'ai présenté à mes collègues le projet d'accord de coopération quadripartite entre les Villes de Mopti, Mortagne, Maurepas et Vendôme pour la réalisation d'un projet d'assainissement sur le quartier de Toguel.

Après délibération à l'unanimité la Ville de Vendôme, sur son budget assainissement participera à ce projet à hauteur de trois fois 9 000 € de 2011 à 2013 (le coût total du projet s'élève à environ 500 000€) . Comme partout ailleurs, l'accès à l'eau et l'assainissement est un enjeu crucial pour les populations de la zone sahélienne, Mopti étant sur le fleuve Niger, les risques de pollution de la ressource en eau sont très importants.

Tout comme le projet Val Dem-Mopti, cet accord insiste sur les échanges ainsi que sur le renforcement des capacités institutionnelles. Tout comme en France les sommes nécessaires à la mise en oeuvre de telles politiques imposent une réflexion approfondie sur les ressources fiscales et donc sur financement des services publics.

La force de ce projet est le travail en réseau avec les partenaires historiques de la Ville de Mopti à savoir les communes de Maurepas et de Mortagne au Perche. Pour financer le projet d'autres partenaires seront mobilisés (des collectivités locales comme la Région centre, les agences de l'eau ainsi que le ministère des affaires étrangères et européennes). A suivre...

L' été aura permis aux conseils municipaux de Saint-Ouen et Meslay de délibérer sur le principe d'une station d'épuration commune avec Vendôme ainsi la future Unité de Traitement des Eaux Usées (UTEU) permettra de traiter les effluents produits de 35 000 équivalents habitants (particuliers et activités économiques).

Construite en ville sur l'ancien site des Presses Universitaires de France avenue Ronsard, cet équipement sera une unité de traitement relativement compacte et ultra performante puisque la technologie retenue s'appuie sur l'ultrafiltration.

Ce choix permettra donc d'économiser de la place, limiter les nuisances et  l'impact environnemental puisque l'eau rejetée au Loir sera une eau de qualité eau de baignade.

Maintenant que les communes ont délibéré, nous pouvons lancer l'opération ( pour un coût estimé de 15 millions d'euros) ainsi après le prochain conseil Municipal nous lancerons la consultation pour le recrutement d'un bureau d'étude qui asurera la Maîtrise d'oeuvre de l'opération.

Je me suis rendu quelques jours à Mopti afin d'échanger avec nos partenaires sur le projet de coopération entre le syndicat Val Dem et la Commune de Mopti. Bref rappel, Mopti (150 000 habitants) est sur les fleuves Bani et Niger, les déchets sont collectés par des GIE (groupements 'intérêts économiques) déposés dans des bennes (dépôts de transit) et évacués par les camions de la Ville vers la décharge finale de Sévaré. Sur la photo une femme ramasse à la décharge des sachets plastiques qu'elle revendra moins de 1€ les 10kg.

La commune de Mopti a décidée de s'engager dans une délégation de service publique avec la société Sanas Environnement. Dans quelques mois des bennes (urbaines) de collecte viendront soutenir le travail des GIE. De nouveaux point de transit provisoires (dépôts de 30 M3) seront créés dans l'attente d'un centre de transfert des déchets.

Plus qu'un simple lieu destiné à accueillir les déchets déposés par les bennes, les élus de Mopti souhaitent qu'il soit une véritable plate-forme de tri et compostage. Ainsi seulement les déchets ultimes iront en décharge et le reste sera valorisé permettant au passage la création de dizaines d'emplois. Les études (faisabilité, impacts...) débuteront avant la fin de l'année.

Ce projet de coopération qui entre maintenant dans sa phase opérationnelle se déroule conformément aux objectifs initiaux prévus dans notre protocole d'accord. J'en ai profité pour échanger avec les élus locaux et examiner la possibilité d'engager la Ville de Vendôme dans un projet connexe d'assainissement du quartier de Toguel.

Mardi dernier une importante réunion s'est tenue chez un propriétaire de moulin à Saint Firmin des Près. J'ai souhaité que la démarche entreprise par le syndicat du Loir (SIERAVL) dans le cadre du contrat territorial de bassin puisse être exposée et débattue avec les propriétaires d'ouvrages (une petite vingtaine sur le Loir en Loir-et-Cher). Ces propriétés constituent une part importante de l'identité de la Vallée du Loir car elle permettent de maintenir un niveau d'eau important dans la rivière. Depuis des siècles les hommes utilisent la force motrice de l'eau pour leurs activités. Aujourd'hui l'ensemble des seuils (obstacle à l'écoulement naturel de l'eau) est montré du doigt par la Directive Européenne Cadre sur l'Eau (DCE) qui impose aux Etats membres l'atteinte du "Bon Etat". La DCE impose en effet la restitution de la continuité écologique et sédimentaires (passage des poissons et des alluvions) et c'est pourquoi les seuils font couler tant d'encre. Dans le passé puisque très utile à l'homme ces ouvrages étaient entretenus et régulièrement manoeuvrés, ainsi poissons et alluvions n'étaient jamais stoppés longtemps. Aujourd'hui c'est une autre histoire... Ensemble nous devrons donc trouver des solutions solides et pérennes pour résoudre ce fâcheux problème qui consiste à concilier le patrimoine et l'écologie.

2010 est l'année de la Biodiversité, ce n'est pas pour autant que nous devons agir que cette année ! Parmi les mesures les plus simples à prendre il y a la protection des espèces qui ponctuellement se mettent en danger. A vendôme, à proximité du bois de l'Oratoire, rue des Fontaines, les crapauds communs qui chaque année vont se reproduire dans les étangs des Henrielles sont régulièrement écrasés par les automobilistes. Ce n'est pas à proprement parler une espèce réellement menacée mais sur le vendômois plusieurs espèces de batraciens ont disparues ces dernières année. Avec l'association Perche Nature nous avons décidé de nous attaquer à ce problème ponctuel qui ne dure que quelques jours durant le mois de mars, La Ville de Vendôme prendra début mars un arrêté d'interdiction de circulation entre 20h et 7h30 dans la rue concernée et ce sont les bénévoles qui chaque jours mettront en place les barrières. Pour moi, il s'agit une nouvelle fois d'un bel exemple de coopération entre une association et une collectivité.

La Phacélie est une plante mélifère c'est à dire qu'elle produit des substances récoltées par les insectes butineurs qui produisent du miel. Elle peut également être utilisée comme engrais vert puisque c'est un végétal qui stocke les nitrates. Elle est couramment utilisée comme CIPAN (Culture Intermédiaire Piège à Nitrate) par les agriculteurs en vue de diminuer les apports d'engrais chimiques mal retenus pas les sols et protéger des nitrates la ressource en eau. Les minéraux sont ainsi piégés par la plante qui enfouie sert d'engrais au printemps pour les cultures suivantes limitant ainsi l'apport de nouveaux engrais chimiques.

La Ville de Vendôme n'utilise plus de produits phytosanitaires pour protéger l'eau et la santé. Dans ce contexte il est logique de faciliter le développement des abeilles sur le territoire et nous travaillons avec les services à l'implantation de ruches sur la Ville pour l'année 2010.

Dans ce contexte, la Phacélie semée dès le mois de mars permet aux abeilles de produire du miel en grande quantité (1 hectare permettrait de produire jusqu'à une tonne de miel). C'est pourquoi j'ai proposé qu'à l'occasion des voeux des sachets de graines de Phacèlie soient offerts aux vendômois. Ainsi en semant ces graines les vendômois feront un petit geste utile pour favoriser la biodiversité.

Ma décision est prise, ce n'est pas vraiment un secret mais j'ai décidé de rejoindre Europe Ecologie. Voilà plus de 15 ans que je milite au Parti Socialiste, c'est à la fois la mort dans l'âme mais avec l'espoir qu'enfin nous trouvions l'énergie de mettre la Gauche en mouvement que je rejoins le rassemblement des écologistes.

Voici mon communiqué de Presse : Il n’y a plus rien à espérer en matière de rénovation tant au niveau des pratiques que des idées au sein du Parti Socialiste. L’éviction de Béatrice Arruga de la constitution de la liste socialiste est pour moi la goutte d’eau qui fait déborder le vase et montre à quel point l’irrationnel domine au sein de ce Parti.

J’en ai réellement marre des conflits de personnes au sein du PS. Avec 5 000 militants socialistes, nous avons en 2008 lancé une ultime fois un appel « pour remettre le PS au travail » sans aucun résultat.

J’ai le sentiment de donner toute mon énergie de militant pour changer ce parti, si ça continue j’aurai l’impression d’avoir passé ma vie à changer ce parti !

Martine Aubry avait promis une convention sur les questions de fond, nous sommes à la mi-novembre et toujours rien ne s’est passé. On aura 750 000 chômeurs de plus cette année et la seule proposition du PS est de créer 150 000 emplois jeunes !

Il y a chez Europe Ecologie une perspective de recomposition de la gauche et une vraie volonté de travailler à un projet capable d’apporter des réponses économiques, écologiques et sociales à la crise et aux problèmes de société.

C’est donc dans cette perspective et avec les mêmes convictions, poussé par la certitude que c’est probablement l’une de nos dernières chances de dire l’urgence et de reconstruire l’espoir, que je rejoins (comme Eric Loiselet ou Pierre Larrouturou) le rassemblement des écologistes initié par Europe Ecologie.

Pour être complet dans l'étude visant à déterminer si sur le plan économique il est plus intéressant d'avoir une ou deux unités de traitement des eaux usées sur notre territoire (vendôme-areines-meslay-saint-ouen), il était important également de mesurer l'impact environnemental des projets et en particulier sur l'émission de gaz à effet de serre (GES).

Depuis le mois de juillet, le cabinet espere planche sur la question et viens (aux élus des 4 communes et au groupe extra-municipal assainissement) de nous présenter son travail.

Le premier enseignement est qu' évaluer les émissions de GES sur un projet à venir est un exercice périlleux que peu font.

Le second tout aussi étonnant est que de construire deux stations d'épuration ne produit pas plus de GES qu'une seule. Tout comme sur l'analyse financière, il n'y a pas de différence significative sur les deux projets. Cela s'explique d'une part par le besoin pour la création d'une seule station d'une canalisation de plus de 3 km entre vendôme est saint-ouen et d'autre part par le choix du type de traitement pour la station de vendôme qui produit de l'eau de bonne qualité (eaux de baignade) mais qui pour cela consomme plus d'énergie.

Le troisième et plutôt une bonne nouvelle, nos projets sont dans les moyennes de GES émis par usagé et par an.

En conclusion, sur le plan financier et sur le plan des émissions de GES les deux projets ne présentent pas de différences significatives par contre, la qualité des eaux pour le projet d'une seule station à vendôme est bien meilleure en raison du choix de la technologie et contribue à mieux préserver le milieu naturel dans lequel les eaux traitées sont déversées.

Dernière étape du marathon de présentation du projet de fabrication de gobelets réutilisables ce soir devant le comité de programmation Leader à Villemardy.

35 000 € seront consacrés par les partenaires à cette opération visant à fabriquer sur le territoire national et distribuer des gobelets réutilisables. Cette fois, plutôt que de faire fabriquer les gobelets à l'étranger nous mobilisons une entreprise locale de Montoire (SIM) spécialisée dans l'injection.

L'achat d'un moule permettra aux structures qui le souhaite d'acheter des gobelets pour un coût largement inférieur à 0.5 €. La réglementation permet désormais d'intergrer des produits recyclés dans la fabrication de produits utilisables pour la consommation humaine. Les gobelets seront donc réutilisables, fabriqués en partie à partir de matériaux recyclés et recyclabes. On est sur la bonne voie...

Le développement d’un tourisme plus respectueux de l’Homme et de l’environnement exige une réflexion et une appropriation des acteurs concernés. C’est dans cet esprit qu'avec la Ville de Tours et en partenariat avec le Conseil régional du Centre, Centraider organisait les Deuxièmes Rencontres du Tourisme responsable. 

Découvertes, échanges, rencontres... tourisme rime avec ouverture et dépaysement, mais aussi avec activités économiques. Le tourisme produit de la richesse mais peut également engendrer certains maux, liés aux déplacements, à la construction d'infrastructures ou à l'inégale répartition de ses revenus. Parvenir à un modèle de développement touristique plus responsable et plus durable exige une réflexion constante et la mise en synergie de nombreux acteurs.

Les Deuxièmes Rencontres du Tourisme responsable qui viennent d’avoir lieu se placent dans la continuité de la manifestation de 2007. Mais elles s’inscrivent dans un contexte plus aigu de crise économique et de prise de conscience environnementale. Comment l’industrie touristique doit-elle réagir face à ces défis ? Quelles perspectives se dessinent pour les professionnels du tourisme et pour les voyageurs ?

S’adressant à tous les publics, les Rencontres visaient et informer sur la situation actuelle du Tourisme au niveau mondial, comme au plan local et à sensibiliser aux nouvelles formes de tourisme, plus doux, plus respectueux de l’environnement, plus solidaire, qui se développement ici ou là. Ces Rencontres avaient également la volonté de fournir aux acteurs régionaux des outils de réflexion et d’action pour développer une stratégie touristique régionale durable.

L’objectif était de croiser les problématiques du tourisme solidaire international avec les enjeux d’un développement touristique durable dans nos territoires.

Afin de favoriser l’échange de pratiques entre les différents acteurs régionaux du tourisme, une formule innovante de découverte du territoire touristique de la région Centre a été élaborée: la Caravane solidaire Centre Loire 2009. Pendant deux jours, un groupe de professionnels du tourisme, pour la plupart extérieurs à la région Centre, ont été invités à découvrir des expériences locales de tourisme « différent ».

Tout au long d’un parcours soigneusement préparé, ils ont pu aller à la rencontre de personnes porteuses de projets novateurs, à la découverte de sites touristiques intégrant des valeurs de respect de la nature et de l’Homme. Cette Caravane leur réservait également des moments d’échange conviviaux, l’occasion d’apporter en région Centre le témoignage d’expériences plus lointaines, la possibilité de découvrir en « profondeur » un territoire touristique.

La Caravane a permis de voir comment une activité touristique apparemment modeste, en tout cas respectueuse de l’environnement, peut avoir des conséquences importantes pour le développement du tissu économique local. L’exemple de la ferme de la Guilbardière, visitée par la Caravane le jeudi 1^er octobre est, à ce propos, éclairant. Une exploitation en agriculture biologique avec un projet d’accueil pédagogique, l’inscription dans un réseau d’acteurs (Bienvenu à la Ferme), la mobilisation des acteurs locaux génère de l’activité économique (Mme Carole Desnoues, qui a préparé le repas bio du midi pour les « caravaniers » a créé une micro-entreprise de traiteur bio) révèlent toute une dynamique locale créatrice d’activités multiples.

Le projet de la Loire à vélo, parcouru sur la portion Beaugency St Dyé-sur-Loire par la Caravane, est également très intéressant. Changeant la temporalité du voyage, il permet d’aller à la découverte du territoire de manière beaucoup plus « minutieuse », d’emmener les touristes en des lieux qu’ils auraient ignorés. Et tel était l’objectif (objectif atteint d’après les participants), que de découvrir des lieux et des personnes que le touriste « classique » a difficilement l’occasion de rencontrer.